Guide des contributions

Les contributions sont des articles que vous écrivez pour Psychologies.com. Leur but est de montrer votre expertise, vos domaines de compétences voire d’illustrer votre démarche/votre méthode auprès du grand public. Les lecteurs de Psychologies.com sont confrontés à une problématique de vie, une difficulté, un questionnement. Vous allez leur apporter un éclairage, un décryptage voire des conseils. Plus votre texte sonnera juste pour eux, plus il sera compréhensible, plus il les touchera, plus cela leur donnera envie de vous contacter, de vous rencontrer, de vous solliciter pour être accompagnés.

Image article

De cet objectif découlent quelques règles, dont certaines sont empruntées aux bonnes pratiques du journalisme. D’autres ont vocation à vous aider, en filigrane, à mettre en avant la valeur de votre accompagnement thérapeutique.

 

1- Un titre attractif

Les contributions sont regroupées dans la rubrique Regards de psys, qui est visible en colonne de droite sur toutes les pages du site Psychologies.com. La liste présente le titre de la contribution, l’auteur et sa profession. Le titre est donc essentiel pour attirer les lecteurs qui sont en train de lire un autre contenu. Il doit être accrocheur. Cela signifie :

-        Un titre court (il doit être lu en un coup d’œil) : un titre sur 2 lignes est indigeste

-        Un titre explicatif (il doit être compris en un coup d’œil) : il doit être clair, sans second degré, sans « mystère », et employer des mots simples

-        Le titre doit si possible exprimer une promesse : qu’est-ce que la lecture de cette contribution va apporter au lecteur ? Des conseils, un décryptage, une explication, des solutions à une question, à un problème…

 

Vous êtes en panne d’inspiration ? Les titres les plus efficaces sont souvent de la forme : X conseils pour…, X idées clés pour comprendre…, Comment surmonter/trouver/comprendre X…

L’avantage de ces titres ? On sait tout de suite de quoi on parle !

 

2- Choisir un « bon » sujet

Qu’est-ce qu’un bon sujet ? Pour reprendre ce qui se dit dans le journalisme, un bon sujet est un sujet qui est lu. Beaucoup.

Comment savoir si un sujet va intéresser un grand nombre de personnes ? C’est difficile. Il n’y a pas de recette miracle. Mais il existe des indices !

Piste 1 : Un sujet qui concerne un grand nombre de personnes

Vous recevez dans votre cabinet beaucoup de personnes confrontées à la même problématique ? C’est certainement un bon sujet ! Vous remarquez que certaines personnes sont confrontées au même blocage, vous trouvez des parallèles dans leurs fonctionnements ? C’est aussi très certainement un bon sujet.

Piste 2 : Un sujet dont on n’a jamais vraiment parlé dans les médias

Vous proposez alors une grille de lecture, un décryptage innovant et/ou aidant pour les lecteurs.

Piste 3 : Un sujet dont on parle beaucoup dans les médias

Même si un sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre, vous pouvez apporter une plus-value, une légitimité, une vraie valeur ajoutée par votre analyse, vos réflexions et vos conseils.

 

Souvenez-vous que les contributions ont vocation à être lues par des personnes qui n’ont pas forcément de connaissances en psychologie. Les informations que vous leur apporterez doivent leur parler.

 

Pour vous guider au début, vous pouvez vous inspirer des motifs de consultation les plus recherchés sur MonPsy. Cela vous éclairera sur les thématiques qui sont les plus à même d’intéresser de futurs patients :

Traumatismes 

Addictions 

Confiance en soi 

Deuil 

Difficultés de communication 

Gestion des émotions 

Mal-être / dépression 

Phobies 

Problèmes de couple 

Problèmes familiaux 

Problèmes professionnels

Problèmes relationnels 

Problèmes sexuels 

Stress / anxiété 

Troubles alimentaires 

Troubles psychiques 

 

3- Une longueur de texte adaptée

Il ne s’agit pas d’écrire une thèse. Votre contribution ne sera sans doute pas exhaustive et ce n’est pas grave. Vos lecteurs sont a priori des personnes qui s’y connaissent peu en psychologie : mieux vaut leur donner des informations en petite quantité mais qu’ils retiendront et leur seront utiles, qu’être exhaustif dans les concepts, car vous risquez de les perdre.

Vous n’avez pas tout dit ? Vous avez l’impression de ne pas être allé au bout de votre réflexion ? D’avoir encore des choses importantes à transmettre sur le sujet ? Mieux vaut préparer une seconde contribution, voire une troisième, et les publier en plusieurs fois. Nos équipes se chargeront s’il le faut de faire le lien entre elles.

Un article trop long risque de décourager les lecteurs. Mais attention à ne pas être trop court non plus. Si vous ne développez pas assez votre idée, vous risquez de passer à côté de l’objectif numéro 1 de l’exercice : démontrer votre expertise. Veillez autant que possible à apporter une information, un conseil, un regard singulier ou peu entendu. Cela fera toute la différence, en évitant le côté « déjà-vu ».

La longueur est aussi importante pour que votre contribution soit visible sur Google. Si votre texte compte moins de 1200 caractères, il risque de ne pas apparaitre dans les premières pages d’une recherche sur le sujet.

 

4- Les erreurs courantes qu’il vaut mieux éviter

-        Le jargon : les termes techniques, les références non explicitées à certains auteurs ou théories… tout ceci refroidit vite le lecteur qui peut se dire qu’il n’est pas concerné par ce texte dont il ne connaît pas le vocabulaire. Cela peut être rédhibitoire ou simplement jouer sur l’image qu’il a de vous en tant que thérapeute (incompréhensible, inaccessible, peu aidant…).

-        Une contribution « théorique » : une contribution, parce qu’elle s’adresse au grand public, doit s’enraciner dans le quotidien, dans des problématiques « vécues ». Cela implique de faire appel à des situations réelles, rencontrées dans le quotidien, de partager des témoignages, de livrer votre ressenti… Bref, tout ce qui apportera du vécu, de la « chair », à votre texte le rendra plus vivant, plus agréable à lire, plus accessible. Les personnes qui le liront seront alors plus à même de se sentir concernées.

-        Une contribution « pavé » : sans paragraphes, sans intertitres, sans rien pour relancer la lecture. A première vue, le texte paraît indigeste, la personne peut être tentée de fermer la page sans même commencer la lecture.

-        Les textes trop professionnels, qui évoquent votre pratique de thérapeute mais sans prendre en compte que le lecteur, lui, est du côté du patient. Mettre en avant son expertise, c’est bien, mais montrer en quoi elle peut concrètement être utile à des patients, c’est mieux.

-        Adopter une construction ou un ton trop universitaire : une longue introduction, un détour par l’histoire d’un courant de pensée, trop de temps passé à définir théoriquement un concept avant d’aborder le cœur d’un sujet… Ces façons d’écrire peuvent rebuter le lecteur qui, lui, n’a qu’une envie : entrer dans le vif du sujet. Intriguez-le, accrochez-le… Dès le début de votre texte, vous devez lui parler directement de ce qui le touche.

 

L’exercice n’est pas évident au début, mais peut-être y prendrez-vous goût au bout de quelques essais.

Voici en 2021, celles qui ont été les plus lues :

https://www.psychologies.com/Regards-de-psys/L-individu-haut-potentiel-force-fragile

https://www.psychologies.com/Regards-de-psys/Comprendre-les-blessures-narcissiques

https://www.psychologies.com/Regards-de-psys/Phobie-d-impulsion-la-peur-de-blesser-nos-etres-aimes-ou-nous-memes

https://www.psychologies.com/Regards-de-psys/Il-est-urgent-de-mieux-considerer-l-hysterie

https://www.psychologies.com/Regards-de-psys/La-resilience-un-super-pouvoir

 

Vous avez des questions ? N’hésitez pas à les poser à nous contacter.